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psychanalyste en société ce blog est une invitation à mes amis, psychanalystes, travailleurs sociaux, et tous les autres aussi, à partager avec vous au quotidien de nos vies, ce beau métier qui est le nôtre, accueillir l'homme dans sa singularité et dans le monde. ← articles plus anciens 17 février 2018 pour l’avenir de nos enfants https://www.change.org/p/m-dehaene-pour-l-avenir-de-nos-enfants publié dans non classé | laisser un commentaire 08 février 2018 nuit des dÉbats samedi 24 mars 2018 de 18h à 20h a la bellevilloise – « halle aux oliviers »- 19-21 rue boyer 75020 paris 2ème nuit des débats organisée par la mairie de paris – entrée libre des « neuroscientifiques » à l’education nationale ? est-ce une révolution ou un coup de force ? certains neuroscientifiques considèrent que les apprentissages scolaires dépendraient de facteurs génétiques ou neurodéveloppementaux. il n’en existe pas de preuves. au contraire les facteurs socioéconomiques et familiaux tiennent la plus grande place dans le succès ou l’échec à l’école. ce débat prend tout son relief avec le diagnostic de tda/h qui est déjà préconisé dans certaines écoles. les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage sont considérés comme des handicapés neurodéveloppementaux, alors qu’ils n’ont le plus souvent que des problèmes sociaux et familiaux. c’est toute une vision de la société et de son avenir qui est en jeu. vous pouvez consulter à ce propos le journal le monde, daté du 7 février 2018, où sont exposés 4 points de vues dont celui de gérard pommier, responsable de l’aplp. publié dans non classé | laisser un commentaire 07 février 2018 pour la mémoire d’elsa cayat notre collègue laurence croix nous transmet ce beau projet. elsa cayat fut une grande psychanalyste*. assassinée comme vous le savez le 7 janvier 2015 avec certains de ses amis et collaborateurs de charlie hebdo. un film qui lui rend hommage est en voie de finalisation mais … à court de moyens ! je me permets pour antonio fischetti, le réalisateur, mais aussi l’ami et co-auteur d’elsa, qui fait dans ce film, osons le penser un petit bout (ce n’est rien de le dire) d’analyse avec elle , de faire appel à votre contribution financière pour que ce film puisse aboutir . merci, pour lui, pour toute l’équipe de charlie qui se débat sur tous les fronts, et surtout pour la mémoire d’elsa cayat, morte dans ces conditions monstrueuses, ce crime impensable finalement malgré tous les discours depuis … pour que l’art redonne à la vie ses droits ! vous pouvez en savoir plus et envoyer vos dons (déductibles des impôts) si vous le voulez bien en copiant le lien suivant : https://fr.ulule.com/film-maman/ merci de faire circuler aussi amicalement laurence c a. fischetti : » elsa cayat était médecin psychiatre et psychanalyste. j’ai fait sa connaissance au début des années 2000. on m’avait aiguillé vers elle, car elle avait écrit un livre intitulé « un homme + une femme = quoi ? », dans lequel j’ai trouvé des éléments de réponse aux questions qui m’obsédaient. elsa et moi, nous aurons des heures de conversation sur le sexe, qui seront publiées dans le livre « le désir et la putain – les enjeux cachés de la sexualité masculine ». en février 2014, riss propose à elsa d’écrire une chronique dans charlie. elle accepte avec enthousiasme, et ainsi naît « charlie divan ». il suffit de passer ne serait-ce qu’une minute avec elsa pour être saisi par sa personnalité hors-norme qui jaillit sous tous les modes : originalité vestimentaire, exubérance verbale, rire explosif… dans ses textes, elle visait souvent le même but : inciter son lecteur à se libérer des carcans qu’il s’invente. en 2015, elsa meurt dans l’attentat. on peut lire ses chroniques dans le recueil « noël, ça fait vraiment chier », et ses manuscrits inachevés dans le livre posthume « la capacité de s’aimer ». » vous aurez toutes les informations sur mon film sur ce site https://fr.ulule.com/film-maman/ et sur le facebook ou il y encore plus d’images https://www.facebook.com/jeneveuxplusyallermaman/ publié dans non classé | laisser un commentaire 07 février 2018 des psychanalystes à la bastille ce 7 février 2018 publié dans non classé | laisser un commentaire 07 février 2018 des neurosciences à l’education nationale ? un débat en vue ! pour la psychanalyse 7 fÉvr. 2018 — notre engagement dans l’aide apportée aux enfants se trouve dans une situation aggravée depuis janvier. un « conseil de l’éducation nationale » dominé par des neuroscientifiques a été intronisé. de plus il y a quelques jours le « conseil national de la santé mentale » a été dissout et un nouveau conseil va être mis en place, dirigé par mme buzyn qui n’a aucune qualification clinique. vous pouvez lire dans le monde d’aujourd’hui un article de g.pommier sur ces questions. dans le même esprit, nous souhaitons organiser avec d’autres associations le 24 mars 2018 un débat dans le cadre de la nuit des débats, sur le thème suivant : « des « neuroscientifiques » à l’education nationale ? est-ce une révolution ou un coup de force ? certains neuroscientifiques considèrent que les apprentissages scolaires dépendraient de facteurs génétiques ou neurodéveloppementaux. il n’en existe pas de preuves certaines. au contraire les facteurs socioéconomiques et familiaux tiennent la plus grande place dans le succès ou l’échec à l’école. ce débat prend tout son relief avec le diagnostic de tda/h qui est déjà préconisé dans certaines écoles. les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage sont considérés comme des handicapés neurodéveloppementaux, alors qu’ils n’ont le plus souvent que des problèmes sociaux et familiaux. https://www.change.org/p/lettre-au-pr%c3%a9sident-de-la-r%c3%a9publique-pour-la-psychanalyse?recruiter=64920341&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=247346 publié dans non classé | laisser un commentaire 29 janvier 2018 nouveau coup de force de l’administration politique ce 29 janv. 2018 « l ‘association pour la psychanalyse » a rédigé cette mise à jour, suite à la création d’un conseil scientifique de l’education nationale dont l’orientation ne laisse pas de place à la diversité…. en matière de « gestion » des faits humains tout défaut de pluralité laisse sourdre une idée de maitrise des hommes, des idées, des personnes trop ambitieuse pour être franche ! pour ma participation : juste une petite question.quel pouvoir avant aujourd’hui s’est-il appuyé sur une idée scientifique concernant la « nature de l’homme » pour garantir sa réussite absolue ? « — le 10 janvier, la création d’un conseil scientifique de l’Éducation nationale dominé par des neuroscientifiques aggrave considérablement le sort fait aux enfants. cette intrusion des neurosciences dans l’Éducation nationale n’est-elle pas une double imposture. tout d’abord, les difficultés des enfants dans la vie et à l’école sont toujours secondaires à des problèmes psychiques ou sociétaux. ce qui n’était jusqu’au 10 janvier qu’une menace est désormais clair. non seulement mr. macron a soutenu personnellement le diagnostic tda/h, non seulement il a pris parti à l’occasion du plan autismes, mais de plus il met en place une machinerie qui empêche de traiter la souffrance des enfants à la source, qui n’est jamais le cerveau. les psychanalystes sont bien placés pour savoir que ce sadisme à l’égard des enfants correspond au fantasme « un enfant est battu ». il a toujours été en œuvre dans les systèmes éducatifs au cours de l’histoire. mais c’est la première fois qu’il prétend s’imposer sous le couvert de la science, de plus en détournant ses résultats, deuxième imposture. lors de la dernière campagne présidentielle, deux pétitions ont été lancées au nom de la psychanalyse. la première énonçait en seize points les mesures nécessaires pour débloquer la situation calamiteuse de la santé mentale en france et proposait en premier lieu la levée des verrous qui excluent les psychanalystes des services de soin, de l’enseignement et de la recherche. quinze associations ont soutenu cette pétition. après les élections, il a fallu créer une nouvelle association afin de poursuivre cette initiative. la première tâche de cette nouvelle association, l’aplp, a été de mettre en garde l’opinion publique contre les dangers du diagnostic tda/h. l’aplp souhaiterait amplifier cette initiative – si possible en se concertant avec les autres associations signataires. l’aplp s’est réunie le 15 décembre dernier et elle a établi un programme destiné à élargir nos actions : 1) une prise de position publique et commune contre la mainmise de neurosciences dévoyées par l’education nationale. c’est une manière de poursuivre ce qui a déjà été engagé à propos du tda/h. nous comptons organiser à cet égard une nouvelle « nuit des débats », sous les auspices de la mairie de paris. cela pourra relancer la pétition en cours contre ce diagnostic inadmissible, le tda/h. 2) outre les associations psychanalytiques, il faudrait contacter les associations de parents d’élèves et d’enseignants. elsa godart va se mettre en relation avec elles. si vous avez des contacts personnels dans ces associations, vous pourriez le faire savoir en écrivant à elsa. 3) une initiative en direction des étudiants est envisagée également. car si le tda/h devait être labellisé, la formation psychanalytique qu’ils reçoivent n’aura plus aucun débouché, et d’ailleurs les postes d’enseignants correspondants pourront être supprimés. cette initiative pourrait avoir un début de réalisation à paris 7, avec le soutien de marie-etienne ariguy et d’autres enseignants. 4) nous souhaitons prendre une initiative concernant la formation des futurs psychiatres, en demanderons qu’ils bénéficient d’une formation spécifique. nous demanderons du même coup l’arrêt de la mainmise des laboratoires pharmaceutiques sur leur formation. la levée du numerus clausus en médecine fait partie de ces objectifs. philippe maury, interne en psychiatrie, de même que philippe veil, psychiatre, s’occuperont de cette initiative. vous pouvez les contacter si vous souhaitez y participer. 5) nous comptons prendre également une initiative concernant le racisme et la xénophobie, et cela sans nous contenter de la dimension humaniste de cet objectif, mais en mettant en évidence leur ressort freudien. louis sciara et emile rafowicz s’en occuperont et ils seraient heureux de votre participation. 6) un projet est également en cours d’élaboration concernant la scientificité de la psychanalyse. la has marginalise les psychanalystes pour ses travaux d’évaluation. elle ne leur accorde que des strapontins. cette exclusion se fait au nom de critères « scientifiques » qui sont peut-être valables dans d’autres domaines, mais auxquels nous ne pouvons souscrire. nous ne pouvons comparer des « cohortes » de patients, ni les évaluer en double aveugle. en revanche, nous pouvons nous appuyer sur des témoignages. dans le domaine juridique, un témoignage a valeur de preuve. dans cet esprit, notre collègue serge zagdanski a initié un film reportage, basé sur des témoignages d’analysants. l’actuel gouvernement a fait des choix décidés qui vont éliminer la psychanalyse à tous les niveaux. il est illusoire de penser que l’intelligence ou la simple humanité suffiront à modifier cette décision. pour être efficaces, il faudra sensibiliser l’opinion publique. il nous faudrait être plus nombreux pour mieux nous organiser. nous vous proposons donc de rejoindre l’aplp, qui n’est pas une association psychanalytique de plus, mais qui s’attache à la réalisation d’objectifs précis, au service du bien commun. si vous le souhaitez, nous vous ferons parvenir ses statuts et ses modes de fonctionnement qui ont été votés lors de la réunion du 15 décembre dernier. » https://www.change.org/p/lettre-au-pr%c3%a9sident-de-la-r%c3%a9publique-pour-la-psychanalyse?recruiter=64920341&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=240011 publié dans non classé | un commentaire 29 janvier 2018 neuroscientisme et pedagogie, un couple dangereux ! 28 janvier 2018 collectif 39 le collectif des 39 souhaite réagir à la création à l’education nationale du nouveau conseil scientifique par le ministre j.m. blanquer, avec à sa tête le professeur stanislas dehaene, spécialiste de psychologie cognitive, et médiatique promoteur des neurosciences. ce conseil scientifique est d’une seule couleur théorique, uniforme et donc réductrice. blanquer et dehaene veulent imposer dans l’enseignement une nouvelle pédagogie « fondée sur les preuves » statistiques, à l’image de ce qui se pratique en médecine (evidence based medecine), et que depuis de nombreuses années nos gouvernements successifs tentent d’imposer à la psychiatrie… pourtant, les résultats de la science statistique peuvent-ils vraiment être directement appliqués, sans recul, ni possibilité de remise en question ? on sait que le moteur de toute(s) science(s) est la capacité de (re)mise en question, de doute fondamental et méthodologique, et que les « bons » résultats d’aujourd’hui constituent parfois les erreurs du lendemain… la diversité – qui fonde la richesse – de nos expériences nous permet d’alerter sur ce défaut de pluralisme. pluralisme qui devrait toujours présider à la conception d’une instance éducative, qu’elle soit, ou non, issue des recherches dites « scientifiques ». l’appauvrissement des points de vues augmente nécessairement les risques – que nous avons déjà vu se réaliser en psychiatrie par l’intermédiaire de la haute autorité de santé – tels le lobbying et les conflits d’intérêts, en lien avec la commercialisation des dites « bonnes méthodes »… nous avons déjà dénoncé* combien cette « has » est un outil dévastateur du soin en psychiatrie et combien les liens de subordination entre administration et pratique clinique sont toxiques tant pour les soignés que pour les soignants ! quant à la connivence entre science et politique, l’histoire nous a appris qu’elle est fondamentalement dangereuse, et que sa légitimité doit être sans cesse questionnée. enfin, ce rétrécissement conceptuel favorise l’expansion des diagnostics de « handicap » et la stigmatisation de toutes les formes de développement ou d’apprentissage des « vrais enfants » qui échappent aux normes des « enfants statistiques » utilisées par l’ « evidence based education » (ebe) ou « evidence based medecine » (ebm). comme cela est souvent le cas, c’est en se parant de « neutralité scientifique » ou d’« apolitisme théorique» qu’un mouvement, ici les neurosciences cognitives, déploie un projet précisément politique. celles-ci se sont implantées dans les instances du pouvoir, et ont réussi à le prendre, en excluant, et/ou en laissant apparaître comme « mineure », toute autre approche que la leur, aussi bien en ce qui concerne la pertinence « théorique » que « pratique ». traiter de la rapidité du déchiffrage dans la lecture pour conclure que les sciences cognitives indiquent la bonne méthode sans prendre en compte les éléments du contexte socio-culturel des enfants et les expertises pédagogiques des enseignants, c’est nier non seulement toute dimension plurielle, mais c’est aussi nier la complexité de cet apprentissage, c’est nier la réalité de la vie. dire que l’importance de « l’imaginaire » dans le développement de l’enfant n’est pas avérée simplement parce qu’il n’est pas un champ exploré par les sciences cognitives (manque de données statistiques), c’est évacuer d’emblée une des dimensions essentielle de l’être humain : la rêverie, la création, l’inconscient… voulons-nous d’une école ecole-irm, où les différences culturelles et sociales, tout comme le psychisme et l’inconscient, ou l’imaginaire et la singularité, s’effacent et disparaissent derrière l’hypothétique robot d’un cerveau machine ? la déshumanisation statistique préparerait-elle les patients de demain ? *meetings des 39 du 1er novembre 2014, et du 16 octobre 2016 http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=8663 – more-8663 publié dans non classé | un commentaire 03 octobre 2017 empÊchÉs de parler que s’est-il passé le 29 septembre? la première initiative qu’a choisie l’association pour la psychanalyse a été la défense de l’enfance. le diagnostic tda/h accrédite l’idée que les enfants qui ont des problèmes ont un « déficit » et souffrent d’un trouble neurodéveloppemental. il n’en existe aucune preuve. les enfants demandent d’abord à être entendus et lorsque ce faux diagnostic est posé, la solution la plus facile est de les médicamenter avec par exemple de la ritaline, qui contient des substances classées comme des drogues. nous avons voulu nous faire entendre le 29 septembre au colloque organisé à paris par l’association hypersupers tda/h france. plusieurs d’entre nous se sont inscrits pour participer au débat. cette journée du 29 septembre aura été la première initiative publique de psychanalystes. les huit derniers jours avant le colloque ont été riches en rebondissements – presque heure par heure. d’abord, l’annonce du colloque a été modifiée le 18 septembre, afin de masquer les données antérieures. et puis – la veille du colloque – trois d’entre nous ont reçu une annulation et un remboursement de leurs inscriptions (il y a eu aussi des annulations d’inscrits du collectif des 39). l’annulation de notre présence nous a été signifiée la veille au nom du « maintien de l’ordre ». nous voulions discuter, nous avons été traités comme des voyous. le jour même, une dizaine de vigiles nous a interdit l’entrée du bâtiment. en dépit de ces circonstances, une centaine de personnes sont venues et elles ont écouté nos prises de paroles. nous avons vu aussi quelques sketchs divertissants de membres du collectif des 39. françoise josselin est également intervenue. cela s’est passé au soleil et sous un ciel bleu, et – surtout – ces événements ont été immédiatement relayés par vidéos sur les réseaux sociaux. dimanche – deux jours après – plus de 4500 personnes avaient vu cette vidéo entre le moment d’interdiction d’entrer par les vigiles, jusqu’à nos conclusions 1h30 plus tard. il faut noter d’abord ce fait – vraiment extraordinaire – d’interdire la parole à trois universitaires qui venaient participer au débat, en vue d’échanges interdisciplinaires. cela nous a été notifié par écrit au nom du « maintien de l’ordre ». les vigiles avaient été prévenus de l’arrivée d’une bande de casseurs avec des barres de fer ! le président de l’université a donc interdit le dialogue, alors qu’il a autorisé une conférence en faveur du tdah, organisée par une personne sans titre universitaire, qui n’est ni médecin, ni psychologue. et cela avec le soutien des laboratoires. elle l’a fait en détournant les droits d’entrée (40 000 €) au profit de son association. nous constatons ces faits avant d’envisager les suites que l’on peut leur donner. nos prises de positions en faveur de l’enfance vont se poursuivre, notamment en faveur de l’autisme. c’est là un objectif de premier plan pour les psychanalystes car l’enfance est au cœur de chacun. c’est pourquoi nous vous invitons à participer à la journée organisée le vendredi 13 octobre par « les débats publics de la psychiatrie d’aujourd’hui et demain » et « convergence autismes pluriels ». vous trouverez ci-dessous l’affiche qui vous donne les coordonnées de cet événement important. inscriptions à l’adresse : lesdebatspublics@gmail.com nous vous informerons de la suite de nos initiatives , et en attendant vous pouvez continuer à faire signer notre pétition en cliquant sur ce lien . elle en est actuellement à 5800 signatures publié dans non classé | laisser un commentaire 18 juillet 2017 la cravate phallique ??? diantre !!! sur internet progressivement les groupes de psychanalystes se sont inscrits. chaque ecole de psychanalyse a dorénavant son site, et ses groupe d’échanges, ses listes d’abonnés qui causent ou non entre eux. parallèlement, ces dernières années ont vu naître autour d’une idée de l’humain à défendre ou d’un combat pour la psychanalyse des groupes spontanés, des listes où ça cause. dans les années 2005, lorsque j’ai commencé ce blog, nous n’étions pas si nombreux à fréquenter malhabilement ces lieux. certains créaient un site : oedipe.fr par laurent le vaguerese, valas.fr par patrick valas. chacun à notre manière, comme j’avais entendu gérard miller le pratiquer quelques années auparavant, se posa la question du style et des contenus de sa présence sur un média si inconnu. mais il n’y avait aucun de ces groupes spontanés de « psy » ou pas, fleurissant les mots en vagues de claviers, chacun riche de ses certitudes promptes, aussi rapide à la vindicte qu’à l’écrasement. qu’en penser ? je ne le sais, mais je ne peux, quand mouche me pique que continuer la petite présence qui dessine, selon moi, celle d’une éthique certaine de la psychanalyse en société, d’abord éthique du psychanalyste riche de la psychanalyse dont elle se prive. pas de cravate à l’assemblée nationale le 17 juillet dernier à 21:20, alain terdy a fait suivre à un groupe dont je fais apparemment partie de la liste, sans trop bien si c’est volontaire de ma part, ou si mon adresse a été récupérée…, un texte qui commençait et se terminait par ces deux paragraphes respectifs : « qui porte la cravate porte le phallus du père. le pouvoir relève du domaine du père : nous vivons dans une société d’autorité patriarcale. celle-ci possède son uniforme, le complet, s’incarne plus distinctement encore dans un attribut vestimentaire bien particulier, la cravate. banques, industries, administrations, tribunes politiques et médiatiques, les lieux du pouvoir sont les places fortes de ce bout de tissu, omniprésent. la cravate est le signe du pouvoir, le pouvoir ne se vit pas sans cravate : le domaine du père ne se vit pas sans son phallus, ostensiblement affiché. …//… les parle menteurs sont incapables de concevoir et de mettre en place les réformes dont nous avons besoin, car ils reproduisent indéfiniment la société patriarcale qui nous vole et dont nous ne voulons plus. ils sont les assassins du peuple, cravaté. la cravate représente le phallus du père. ceux qui la portent sont des petits garçons, propagateurs pervers ou impuissants, mais toujours infantiles, d’une société d’escrocs. c’est pourquoi, après celle des sans-culottes, la prochaine révolution sera celle des sans-cravate. » mon grain de sel le texte vantant nommément m. mélanchon et son refus de porter cravate dans un hémicycle où elle était obligatoire, je n’y voyais rien à dire ou à redire, mis à part l’emprunt du terme « phallique », qui était fait à la psychanalyse sans son consentement. il m’apparu en effet impossible de laisser à penser que la psychanalyse pouvait servir de caution à un tel montage idéologique de signifiants vieux comme le monde. je prenais donc à mon tour le clavier, et rédigeais le petit texte que je livre à votre appréciation, ou pas ! cher alain terdy, je suis embarrassée par votre courriel. qu’en attendez-vous chez votre lecteur de ce texte que vous nous faites suivre ? la peur, l’approbation, la désapprobation, la critique, l’enthousiasme scientifique, le sourire compatissant, l’éclat de rire ridicule, le pardon de naïveté, l’interrogation de l’innocence, la frayeur de l’inconséquence, l’incompréhension, le soutien militant ? effectivement, comme vous le dites, notre culture – une parmi tant d’autres temps et espaces de notre planète – aux décours des évolutions de ses discours (m. foucault, leçon inaugurale au collège de france) notre culture donc occidentale a inventé la cravate comme symbole phallique. probablement. et après ? mais encore ? le symbole ici comme ailleurs n’est-il pas le voile, masquant ce qu’il désigne, autant qu’il en exhibe la vraie forme non représentable. freud puis lacan travaillèrent ce concept. alors, me voilà bien embarrassée… que vouliez vous nous dire m. terdy ? une question de psychanalyste me tarabuste : l’important pour ce qui nous concerne, est-il contenu dans la signification d’un symbole ou bien dans l’usage que chacun en fait dans son rapport aux autres, dans le lien social qui se construit avec ? idée qui me vient avec un sourire tendre : je ne suis pas sure qu’en retirant leurs cravates m. mélanchon et ses amis aient vraiment renoncés au port bien haut de leur phallicité ? peut-être après tout, que ne plus porter de cravate dorénavant dans certains milieu sera rapidement considéré comme un nouveau signe de virilité des puissants et des pères… lacan disait, si je ne me trompe, qu’il fallait tuer le père à condition de s’en servir… je ne crois pas avoir tout compris à cette phrase, ce petit textérieur vous le prouve à tous… mais après tout peut-être demain mettrai-je une cravate comme attribut de ma féminité, dans une culture avenir, puisque les insoumis n’en porteront plus ? plus sérieusement, je persiste à soutenir que la psychanalyse en société ne vaut que par ce dont elle sait se priver : ici elle sait n’avoir aucune possession dans son acte comme dans sa science de quelque sens ou de signifiants tels, qu’ils seraient propres à garantir le bien et les raisons des hommes et du monde. le savoir de la psychanalyse ne va pas sans l’acte qui s’accomplit en son nom, il est seulement savoir des rapports et des usages que les hommes entretiennent avec les signifiants, en eux-mêmes et avec les autres. a vous lire les uns ou les autres, car au fond l’essentiel est de participer… de lire, écrire, relire… vivre… publié dans non classé | laisser un commentaire 30 juin 2017 chapito a lisbonne, dans le même esprit que le théatre du fil un lieu tout aussi étrange et plein d’humour très sérieux, qui ne se prend pas au sérieux : chapito. http://epaoe.chapito.org créé dans une ancienne prison pour femmes, il accueillait au départ seulement des délinquants en voie de retour vers le jeu… aujourd’hui, toujours école de cirque, il offre aussi une bibliothèque, et quelques autres espaces de créations artistiques, mais très sérieusement un restaurant réputé dans tout lisbonne. des spectacles y sont présentés toute l’année. cette diversité des acteurs et des spectateurs, ainsi que des activités, liberté financière donc, n’est elle pas le gage de leur liberté à tous, enseignants et élèves ? publié dans non classé | laisser un commentaire ← articles plus anciens blogroll vivre-art a propos mes pages a propos le voyage du « social » new york totem et publicité articles récents pour l’avenir de nos enfants nuit des dÉbats pour la mémoire d’elsa cayat des psychanalystes à la bastille ce 7 février 2018 des neurosciences à l’education nationale ? mai 2018 l m m j v s d « fév 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 archives février 2018 janvier 2018 octobre 2017 juillet 2017 juin 2017 mai 2017 avril 2017 février 2017 novembre 2016 février 2015 janvier 2015 avril 2014 mars 2014 janvier 2013 décembre 2012 août 2012 février 2012 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